Ma mission au travers de ce blog pour les femmes noires

Blog are dead. C’est ce qu’affirment certains « marketeurs ». Malgré leurs propos, je suis convaincue est que le blog est un canal puissant pour faire passer un message. Écrire et transmettre mes connaissances aux femmes afin qu’elles gagnent en confiance est un kif. Là où les médias façonnent des complexes, moi je veux modifier la perception qu’elles ont d’elles-mêmes. Pour en savoir plus sur les motivations qui m’ont conduit à créer ce média, je t’invite à lire ce qui suit.

Ma mission de vie tourne autour de cette typologie de personnes

J’ai longtemps réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie. Au plus profond de moi, ce désir d’aider les femmes à avoir une meilleure perception d’elles-mêmes était là depuis longtemps. Cependant, je ne savais pas comment le matérialiser.

Puis un jour, je me rends à l’anniversaire d’une amie et je rencontre un coach en développement personnel. On fait connaissance puis il me demande ce que je fais dans la vie. À l’époque, j’étais en master communication/marketing et alternante à la BNP Paribas.

Sur le papier, cela semble « wahou », mais Dieu seul sait combien je m’ennuyais ! Je ne me sentais pas comme un poisson dans l’eau.

Il m’a demandé quel était mon métier de rêve. Je lui ai répondu que je souhaiterais créer un média différent des autres. Un magazine qui aurait un objectif autre que de complexer les lectrices.

D’ailleurs à cette période, j’avais créé un blog qui s’appelait FAM (Femme Africaine en Mouvement). Je mettais en avant les femmes africaines qui avaient un impact dans leur sphère d’influence. Le type de femmes dont on n’entendra jamais parler dans un média français.

Puis un jour, une amie me propose de collaborer avec elle sur la construction d’un média qui met en lumière la femme africaine. On parlait de beauté, mode, business, lifestyle et surtout de ces femmes noires puissantes, mais invisibles . Le but était de montrer à nos lectrices qu’il était possible de briser les plafonds de verre pour devenir les personnes qu’elles désirent être.

En 30 ans de vie sur terre, c’était l’une des rares activités qui m’avait réellement stimulé. J’étais comme un poisson dans l’eau. Pour la première fois, j’avais le sentiment que je faisais une activité qui avait du sens.

Le projet est en stand-by, mais au travers de ce blog, je retrouve petit à petit la flamme qui m’animait lorsque j’écrivais pour nos lectrices.

Qui mieux qu’une femme noire saura mieux comprendre les femmes noires ?

Revenons à ma conversation avec le coach ! À un moment donné, ce dernier m’a demandé, quelle était ma moisson ?

La moisson est un terme que l’on utilise pour décrire la cible que nous sommes destinés à impacter. Pour certains se sont les jeunes, pour d’autres les personnes handicapées, etc.

Moi j’ai répondu sans hésiter les femmes. Puis, il m’a expliqué que la moisson peut être plus précise et il a rajouté, peut-être que toi ce sont les femmes de ta communauté, c’est-à-dire les femmes afros.

Nous sommes toutes différentes. Il n’existe pas qu’un seul type de femme noire, mais plusieurs femmes noires. En revanche, ce que nous avons en commun c’est notre histoire.

Si tu lis mes articles sur la discrimination capillaire et le colorisme, tu comprendras que l’esclavage a laissé beaucoup de séquelles. Ceci peut expliquer pourquoi certaines d’entre nous ont tant de mal à s’accepter.

Je suis passée par une phase où j’étais complexée par mes cheveux, mon teint, etc. Mon idéal de beauté était les chanteuses afro-américaines light skin. Puis en grandissant, j’ai compris que ces complexes venaient des médias. Ils mettent en avant le type de femme qui se rapproche le plus de l’archétype de beauté occidental : traits fins, peau claire, cheveux pas trop frisés, etc.

Après avoir pris conscience de cela, j’ai travaillé sur mon estime et j’ai appris à m’apprécier. Aujourd’hui, bien que je sois imparfaite, il est extrêmement rare que j’ai des propos négatifs à mon égard.

A présent, je veux aider les femmes à avoir, elles aussi, une meilleure perception d’elles-mêmes.

Pour aider ma cible à travailler sur cet aspect et accroître leur confiance en elle-même, j’ai décidé d’accroître mes connaissances dans :

• Les spécificités des peaux foncées,

• Les caractéristiques des cheveux bouclés, frisés et crépus ;

• L’estime de soi.

Je suis loin d’être une spécialiste, mais je suis passionnée par ces domaines et je prends plaisir à partager mes connaissances.

Cet article n’avait rien à voir avec la beauté mais je pense qu’il était nécessaire de mettre des mots sur cette passion que j’arrive aujourd’hui à matérialiser.

D’ailleurs, j’aimerais savoir, qu’est-ce qui t’anime en règle général ? As-tu réussis à faire de tes passions des activités/métiers ?